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Enregistré à Malibu, Los Angeles et Londres, produit par le duo norvégien Stargate et par Rik Simpson, collaborateur de Coldplay de longue date, ce disque fait place à de plus nombreuses participations (Beyoncé, Noel Gallagher, Tove Lo et Merry Clayton) qu'à l'accoutumée.

Projet à la base parallèle de Kim Deal, la légendaire bassiste des Pixies, The Breeders deviendra finalement une formation à part entière à la fin du groupe phare de la scène alternative américaine suite aux ambitions solo grandissantes de Frank Black. Propulsé dans le monde entier grâce à l'entêtant Cannonball, leur second album Last splash deviendra l'un des meilleurs disque des années 90 au succès planétaire. Le quatuor avait retrouvé la scène en 2013 pour célébrer les 20 ans de cet album emblématique et s'était depuis retiré en studio pour travailler sur les titres de ce cinquième album. Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Enregistré entre trois studios - Candyland dans le Kentucky avec Mike Montgomery, Electrical Audio à Chicago avec Steve Albini et Greg Norman et Fernwood dans l'Ohio avec Tom Rastikis -, All nerve confirme que la légende est bien vivante avec une énergie rock intacte, des compositions subtiles dont Kim Deal a le secret et sa voix toujours unique.

Asaf Avidan est la quintessence de l'émotion à l'état brut. Originaire de Jérusalem, ce songwriter hors du commun façonne un imaginaire puissant, propulsé avec délicatesse par une voix androgyne et singulière. Après une absence de plus de 2 ans, il revient avec un album surprenant, novateur, riche et complexe, un album où il délaisse ses sources d'inspiration habituelles pour puiser dans des styles musicaux plus inattendus : hip-hop des années 90, pop moderne, gospel. 10 titres empreints d'émotion et d'authenticité, servis par des productions épurées, qui soulignent et magnifient le timbre androgyne si particulier de l'artiste. Enregistré aux côtés de son partenaire musical Tamir Muskat (producteur de Different Pulses et Gold Shadow) entre Tel-Aviv et la campagne italienne, l'album est certainement son plus personnel à ce jour.

Trois ans après Black traffic, Skunk Anansie est de retour avec son sixième album. Le groupe anglais, actif depuis 1994 et auteur de nombreux hits dans les années 90 tels que I can dream, Hedonism (Just because you feel good) ou encore Brazen (Weep), a passé une bonne partie de l'année 2015 en studio en compagnie du producteur à succès Tom Dalgety (Royal Blood, Killing Joke, Band Of Skulls) pour enregistrer. Le résultat est sans appel : 11 hymnes rock s'enchaînent, composés des riffs incisifs d'Ace, des rythmiques puissantes de la paire Mark et Cass, sublimés par le chant toujours enfammé de Skin.

Ce quatrième opus du goupe est le premier depuis First impressions of earth en 2006 et marque le retour à la spontanéité de leurs premiers albums.

Le chanteur de Radiohead propose ici la suite logique de Tomorrow's Modern boxes, toujours produit par Nigel Godrich, son collaborateur de longue date. Un court métrage réalisé par Paul Thomas Anderson accompagnera la sortie du disque et sera disponible exclusivement sur Netflix.

Se lancer dans l'enregistrement d'un deuxième album est une tâche redoutable pour tout jeune musicien, surtout quand, comme pour le californien, le premier a placé la barre très haut de par sa qualité musicale et sa réception critique. Mais il en faudrait plus pour intimider Avi qui fait preuve, avec ce deuxième effort, d'un talent qui ne fait que s'améliorer avec le temps. At best cuckold, à la fois moderne et intemporel, mêle mélodies pop raffinées et instants de grâce absolue qui font de ces ballades des morceaux envoûtants. A l'âge honorable de 23 ans, il est prêt à reconquérir le monde. Et il y a tout à parier que sa deuxième tentative sera encore plus mémorable que la première.

Après sept ans d'absence, le musicien anglais revient sur le devant de la scène avec un huitième album studio.